Google Panda, comme je l’avais déjà expliqué dans les articles précédents sur ce sujet, est un nouveau filtre de l’algorithme de Google qui vise à faire baisser dans les résultats de recherche les contenus que Google considère comme étant de mauvaises qualités.
Il a d’abord été mis en place en février 2011 sur les requêtes de Google.com aux Etats-Unis, puis ce filtre a été étendu en avril 2011 aux autres pays anglophones où 12 % des résultats ont été impactés d’après Google. Suite à cela, certains sites ont vu leurs visites chuter brutalement, allant jusqu’à perdre plus de 90% de leur trafic.
Enfin, Google Panda est arrivé en France et dans presque tout le reste du monde le 12 août dernier.
Qu’est-ce que cela signifie pour les e-commerçants ?
La leçon à tirer de Google panda.
Tout d’abord, j’aimerais insister sur un point essentiel que j’avais déjà développé dans un article précédent : “Google Panda et les sites e-commerces ou comment devenir Google indépendant?“, s’il y a un bien une leçon à tirer de toute cette paranoïa qui a entouré la venue de Google Panda, c’est : ne laissez pas votre site e-commerce devenir dépendant de Google, en basant toute votre stratégie d’acquisition de trafic sur les résultats naturels de ce moteur de recherche.
Il existe de nombreuses sources de trafic que vous vous devez d’exploiter : affiliation, pub (dont adwords), partenariat, comparateurs de prix, blog…. (voir l’article cité plus haut pour plus d’infos à ce sujet).
Pensez à vos visiteurs et pas à Google.
Tout comme vous ne devez pas penser uniquement à Google lorsque vous parlez d’acquisition de trafic pour votre boutique, vous ne devez pas penser uniquement à ce moteur de recherche lorsque vous créez votre site ou vos fiches produits. Vous faites votre boutique pour vos clients et pas pour Google. C’est d’ailleurs ce que conseil Google sur son site: “Faites le nécessaire pour satisfaire au mieux les internautes qui visitent votre site Web et ne vous préoccupez pas inutilement des algorithmes ou des paramètres utilisés par Google pour le classement.” (https://sites.google.com/site/webmasterhelpforum/informations-supplementaires-concernant-la-creation-de-sites-de-qualite).
Votre e-commerce a-t-il été touché par Google Panda ?
Pour être sincère, si j’écris cet article aussi tardivement, c’est que je n’avais pas remarqué que Google Panda était arrivé… mais Dieu merci, cela signifie au moins une chose : aucun des sites e-commerces sur lesquels je travaille n’a été touché par ce nouveau filtre, en tout cas, il n’y a aucun changement à signaler au niveau du nombre de visiteurs en provenance de GG.
Vous aussi, regardez vos statistiques pour voir s’il y a eu des changements significatifs à partir du 12 août.
Quoi qu’il en soit, d’après les informations de Ranking Metric de nombreux comparateurs de prix auraient été négativement impacté tel que :
– Twenga.fr => -43%
– achetezfacile.com => – 40%
– leguide.com => – 36%
– Shopping.com => – 35%
– touslesprix.com => – 33%
– acheter-moins-cher.com => – 32%
Ce qui pourrait impacter indirectement les e-commerces.
Au contraire, certains grands sites e-commerces auraient subi une hausse, tel que :
– Priceminister => + 21%
– Amazon => + 20%
– Cdiscount => +19%
– Rueducommerce => +18%
– Pixmania => + 15%
Pour finir cet article, n’oubliez pas que l’une des astuces principales pour ne pas être pénalisé par Google Panda et ses futures mises à jour et pour tirer vers votre boutique en ligne un maximum de visiteur en provenance de Google (sans pour autant en faire votre unique source de trafic bien sûr), c’est de créer des descriptions uniques pour vos fiches produits, de les rédiger vous-même plutôt que des les copier-coller chez vos concurrents ou chez vos fournisseurs. A bon entendeur !
Rédiger soi-même sa fiche produit : que voilà un conseil essentiel que 40 années dans le “marketing à la papa” (rédac-concept) n’ont jamais démenti. D’où mon ebahissement au constat que 99,99 % des sites ne s’en donnent pas la peine, plongeant leurs clients dans des abîmes de perplexité, condamnés à acheter en priant que “ça ira”. Et dans les dispositions d’esprit qu’on imagine quand… “Ça l’fait pas”. Et qu’il faut retourner l’article qu’on se serait épargné d’acheter si deux lignes d’explication supplémentaires avait permis de mieux comprendre ce qu’il fait, est ou pas.
Réflexion de vieil has been qui n’a pas compris que l’important est de vendre tout de suite, le plus possible à des clients gogos-impulsif dont l’infidélité ne mérite pas mieux ?
Sans doute. Mais, depuis que le monde est monde je ne sache pas que ce type de stratégie ait permis d’assurer la pérennité d’une entreprise. Alors que je sais que si Mercedes vend ses véhicules plus chers que ses concurrents…
Sans compter que l’effort de description qui vous fera rater des ventes, vous en fera gagner bien d’autres. Et vous assurera une réputation qui vous en rapportera, gratuitement, plus encore dans le futur.
Aussi, sauf si votre ambition n’est que “Prends l’oseil et tire toi”, permettez de citer celui qui, fut mon vieux maître il y a près d’un demi – siècle de cela : “On n’est toujours trop bavard pour celui qui n’en veut pas, jamais trop explicite pour celui qui en veut (de produit proposé)”