Doit-on encore faire des campagnes de pub sur Facebook ? La question mérite en effet d’être posée, car beaucoup doutent encore de l’efficacité de la publicité sur Facebook Ads, compte-tenu de la concurrence sauvage qu’il existe sur le premier social media au monde.
Et bien pour répondre à cette question existentielle pour un web-marketeur, quoi de mieux que des faits réels et des statistiques précises. Dans son excellent ouvrage « Publicité digitale », Maria Mercanti-Guérin apporte des chiffres probants sur l’efficacité de Facebook de nos jours.
– le budget annuel dépensé par un non fan de la page de Mac Do sera de 150 $, alors qu’un fan dépensera en moyenne plus du double, soit 310 $
– chez Nike, le fan déboursera 205 $ par année, quand un non fan n’achètera que pour 83 $
– de plus, environ 83 % des sondés affirment entendre parler d’un nouveau produit sur les réseaux sociaux avant les autres canaux de communication (site de la marque, blog, …).
Si cela ne vous a pas encore totalement convaincu, nous allons vous démontrer à travers 5 arguments décisifs que lancer une campagne Facebook Ads est encore efficace.
1- Facebook Ads permet de garder une relation privilégiée avec ses fans
Vous l’avez sans doute rémarqué, Facebook filtre depuis quelque temps maintenant la portée de vos publications. Seuls une (petite) partie de vos fans sera atteinte par vos publications non boostées (c’est-à-dire non payantes).
Avec Facebook Ads, vous pouvez améliorer ces chiffres soit en utilisant le bouton « Booster » (limité en puissance de frappe), soit en passant par le Power Editor (bien plus puissant et précis), afin de pouvoir faire perdurer ce lien social (et donc marketing) avec un plus grand nombre de « Likers ».
Cette relation privilégiée avec ses fans donnera soit plus d’engagement (inscription, likes, ventes), soit plus de notoriété (plus de personnes entendront parler de vous, même s’ils ne font pas d’acte d’engagement).
2- Facebook Ads permet de tracker au mieux les fans…
Avec l’instauration de son pixel de suivi, Facebook a ouvert la voie à de nouvelles opportunité en matière de tracking.
Cette fonctionnalité ô combien utile pour un web-marketeur ou un e-commerçant, offre la possibilité de connaître les visiteurs de votre page qui ont fait un premier acte d’engagement mais qui ne sont pas allés jusqu’à l’acte d’achat.
Grâce à cet outil, on peut connaître le comportement d’un fan de notre page qui serait allé par exemple jusqu’à la page de vente de notre site, mais qui a finalement, pour une raison X ou Y, décidé de renoncer à sa commande.
3- … en croisant avec d’autres données…
Qui dit données précises, dit données croisées. En effet, lorsque le visiteur quitte la page de votre site, il faut pouvoir garder une trace de ses actions.
Et c’est là que l’indispensable Google entre en jeu, à travers deux outils très intéressants : le Google Tag Manager (il sert à placer, de manière très simple, les pixels souhaités sur les pages de votre site pour assurer le suivi) et Google Analytics (outil de mesure d’audience).
Avec ces deux supports à votre disposition, vous disposez d’un atout immense pour l’optimisation et le reciblage.
4- … pour mieux les recibler
C’est là l’atout majeur de ce pixel : pouvoir recibler les personnes ayant une certaine affinité avec notre marque ou produit, et les « relancer » quelque temps après.
Car il arrive que certains abandons de paniers se fassent de manière involontaire ou par cas de force majeure : problème technique sur votre site, oubli de la carte bleue dans sa voiture, le téléphone qui sonne, le bébé qui pleure, bref, les facteurs explicatifs ne manquent pas, et il faut pouvoir capitaliser sur ces prospects ultra-chauds, avant justement que ces derniers ne vous oublient.
Grâce au croisement de données avec votre Analytics, vous aurez la possibilité de recibler une audience précisément. Le retargeting est donc précieux dans ces cas-là, et jouera en faveur de votre ROI (optimisation de l’investissement publicitaire vers une cible intéressante).
5- Facebook Ads permet de mieux convertir et d’optimiser
En mettant à disposition des gestionnaires de pages un outil de statistiques mettant en avant les meilleures audiences (dont le coût d’acquisition rapporté au chiffre d’affaires généré donne un bon ROI), Facebook a permis à tout e-commerçant de pouvoir visualiser au bout de quelques mois quels sont les segments de cible les plus prolifiques, et/ou quelles sont les campagnes les plus réussies.
Une fois identifiés les segments les plus rentables, il ne vous reste plus qu’à adapter votre campagne en matière de profils (ex : « hommes de moins de 45 ans, habitant la région parisienne et aimant le football ») et de lancer l’appel à action le plus efficace (« acheter », « s’inscrire », « voir la vidéo ») : vous venez d’optimiser votre campagne et de favoriser les conversions.
Bonjour,
Effectivement, se passer de ce levier publicitaire serait vraiment dommage.
De nos jours, les mails sont délaissés au profit de Facebook et autre réseaux sociaux.
Si je peux faire une énorme raccourci, je pense qu’il est préférable de faire une campagne publicitaire sur Facebook que d’envoyer un emailing qui ne sera :
– Très peu ouvert (problème de délivrabilité)
– Pas trop lu
– Et peu cliqué
Alors qu’une publication sur les réseaux sociaux peut être “Aimée”, “partagée”, “cliquée” … C’est quelque chose qui vit.
Attention, ce n’est pas une raison d’arrêter l’emailing car plus rentable que Facebook …
A++
Serge
Bonjour Serge,
Merci pour ton commentaire.
Le mieux est encore de lier sa campagne Facebook à une campagne emailing.
Avec Facebook, il est possible de gérer différents types de campagnes, des campagnes pour obtenir de nouveaux Fans, mais aussi (et c’est là que ça devient plus intéressant) des campagnes pour rediriger les visiteurs vers son site. Dans ce cas, le plus pertinent est de rediriger vers une landing page pour capter l’adresse e-mail du visiteur.
C’est à mes yeux le meilleur type de campagnes. Car avoir des fans, c’est capitaliser chez les autres. Alors qu’une fois que vous avez l’adresse e-mail de votre visiteur, vous pouvez :
– le renvoyer sur votre page facebook pour devenir fan, si l’envie vous vient.
– bâtir une relation solide en lui envoyant des e-mails intéressants : contenu pertinent, cadeaux, réduction, exclusivités…
– développer une base de prospects qui ne soient pas “stockée” chez Twitter, Facebook ou autre. En d’autres mots, ne dépendre de personne.
Je m’inscris en faux contre tes affirmations sur l’emailing (très peu ouvert, problème de délivrabilité…) : en configurant correctement son serveur, en soignant sa réputation et en respectant le B-A-BA d’une bonne campagne emailing ni la délivrabilité, ni le taux d’ouveture, ni le taux de clic ne sont des problèmes.
Si tu as rencontré des problèmes à ce niveau là, je t’invite à me contacter via la page de contact du site pour que l’on puisse regarder cela ensemble pour ton site.
P.S : tu peux aussi tester la délivrabilité des tes emails en utilisant https://www.mail-tester.com/ tu sauras ainsi ce que tu as à corriger pour l’améliorer.
Kiro
Kiro,
D’accord avec toi pour les e-mails, mais même avec les meilleurs taux d’ouverture, on est loin des débuts de l’e-mailing.
J’ai dit que je faisais un ENORME RACCOURCI, je n’ai pas dit que l’emailing est mort )
A++
Merci bcp pour cette précision Serge.
Je ne sais pas ce qu’était les taux d’ouverture au début d’emailing, par contre je sais que sur mes campagnes j’atteins des taux d’ouverture de 50%. C’est possible avec une base très ciblée et bien segmentée (les campagnes Facebook Ads permettent justement de développer ce genre de base).
Les messages pour prot ger son profil Facebook sont de retour, mais toujours inutiles